Ce nouveau jeu dangereux pourrait faire des ravages sur les terrains de jeux fans la récréation.

enfant avec son cartable

Un lieu pour les éclats de rire, pas pour les larmes ou les cris douloureux. À bien des égards, cependant, c’est un endroit dangereux pour les plus jeunes, d’autant plus que certains « jeux » peuvent s’avérer particulièrement violents.

Qu’est-ce que 12 coups ?

Tous les parents connaissent et craignent le jeu du foulard, une activité dangereuse qui consiste à s’étrangler avec des foulards, des écharpes et même des lacets jusqu’à l’évanouissement, et qui a fait de nombreuses victimes. En 2021, les autorités ont tiré la sonnette d’alarme sur le très populaire « blackout challenge » sur TikTok, qui fonctionne sur le même principe. Récemment, c’est le « jeu à 12 boules » qui a retenu l’attention. en principe ? Le jour du 12e anniversaire du garçon, il a dû être frappé à coups de poing et de pied par ses camarades et frappé 12 fois pour « célébrer » l’anniversaire. Le jeu n’est pas nouveau, il existait même dans de nombreuses aires de jeux dans les années 90 et 2000, mais il fait depuis peu l’objet d’un renouveau en région parisienne.

Un garçon a été violemment battu à Asnell

Un jeune garçon annonce joyeusement qu’il fête son anniversaire le 21 mars 2022, à l’Académie André-Malraux à Asnier-sur-Seine, en Ile-de-France. Il déchanta rapidement lorsqu’un de ses amis le tira à l’écart. « Un camarade m’a prévenu, il m’a dit : c’est ton anniversaire, tu as 12 ans, tu vas tirer 12. Puis le CPE m’a aussi prévenu et m’a conseillé de ne pas dire que c’est mon anniversaire.
La journée se passa sans incident jusqu’à la pause de l’après-midi. « Un gars m’a emmené dans un coin, puis deux gars m’ont sauté dessus. Ils sont passés de cinq à dix et seulement en sixième. Ils ont commencé à me frapper et je suis tombé au sol et ils ont continué à me frapper.
Frappé, fort, coup de poing. Coups de pied, jambes, dos et tête. » Sauvé par un de ses amis, il a été pris en charge par une infirmière scolaire qui a prévenu ses parents. « Quand je l’ai récupéré à la fac, il était contusionné et avait une grosse bosse sur la tête », a dénoncé son père qui a porté plainte contre l’agresseur de son fils, tout en faisant appel pour blessures accidentelles à l’école. Selon nos confrères, le petit garçon avait « plusieurs contusions au dos et aux tempes, une bosse sur la tête et une entorse à la cheville », et surtout, il n’était pas le seul victime de cette dangereuse tendance.
Le préfet de Versailles a confirmé qu’il y a eu trois attentats de ce type dans l’établissement depuis la rentrée, et les parents craignent une répétition.