Jade et Steve Crane sont deux Britanniques qui ont essayé pendant quatorze ans d’avoir un enfant. Après trois ans d’essais infructueux et une grossesse extra-utérine, le couple commence une procédure d’assistance médicale à la procréation (PMA). La fécondation in vitro (FIV) permet à la femme de tomber trois fois enceinte mais, malheureusement, elle a connu autant de fausses couches. « Lors de notre huitième cycle de FIV, nous avons eu deux embryons transférés et les deux se sont implantés donc nous attendions des jumeaux, une fille et un garçon », raconte-t-elle à SWNS. Sauf que des complications se sont produites à 22 semaines de grossesse, et elle a accouché cinq jours plus tard de ses enfants, Harley et Harry.
Les bébés naissent avant d’être viables
Elle n’arrivait pas à y croire, elle avait tellement peur d’une fausse couche et que quelque chose se passe mal. Elle est comme même arrivés à 20 semaines », . A 22 semaines de grossesse, elle connaît des pertes de fluides pendant plusieurs jours. Au lieu de se rendre à la maternité la plus proche de chez elle, Jade Crane décide d’aller au Queens Medical Hospital de Nottingham, car elle sait qu’il y a là-bas un meilleur service néonatal de soins intensifs.
Quand elle y arrive, les médecins lui apprennent qu’il y a une rupture prématurée des membranes. Ce qu’elle ignore encore, c’est que, en Angleterre, les bébés ne sont considérés comme viables qu’à partir de 24 semaines de grossesse. S’ils naissent avant, les médecins n’ont pas d’obligation d’intervenir pour essayer de les maintenir en vie. Elle l’apprend et, en même temps, le corps médical lui dit qu’il y a de forts risques qu’elle soit en train de faire une fausse couche.
Les jumeaux sont des miraculés
Les médecins ont été clairs avec Jade et Steve : leurs bébés n’avaient aucune chance de survie s’ils n’étaient pas intervenus. Cela fait maintenant plus de 79 jours qu’ils sont hospitalisés, et ils ont connu de graves problèmes de santé. Ils sont notamment atteints d’une maladie pulmonaire chronique et de sérieux problèmes gastro-intestinaux, et ils ont déjà été opérés de nombreuses fois pour survivre. « Ce sont des petits guerriers..Ils ont tous les problèmes associés à une naissance prématurée mais tout est en train de s’arranger et je dirais que nous en sommes à un stade où ils vont bien et où nous parlons du moment où nous les ramèneront à la maison », confie leur maman. Avec son mari, elle espère que cela se produira aux alentours du 24 février, date à laquelle Harley et Harry étaient supposés naître.
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